«CRÉDITO MAL PARADO-GUINÉ-BISSAU» CONSELHO DE MINISTROS RESCINDE CONTRATO COM BANCOS COMERCIAIS



Aristides Ocante da Silva, ministro da Presidência do Conselho de Ministros e dos Assuntos Parlamentares

Bissau, 20 Jun 16 (ANG) - O Conselho de ministros rescinde contrato celebrado entre o demitido governo de Carlos Correia e bancos comerciais e que visam a compra de créditos mal parados contraídos pelo sector privado.

A decisão foi tomada na última reunião do Conselho de Ministros realizada em Bissau.

Segundo o Porta-voz do governo, Aristides Ocante da Silva, ministro da Presidência do Conselho de Ministros e dos Assuntos Parlamentares, a decisão visa salvaguardar as relações económicas estabelecidas com os parceiros económicos internacionais.

Fontes citadas pelo jornal estatal Nô Pintcha, edição de quinta-feira referem que o FMI havia desaconselhado ao governo a compra desses créditos mal parados de entidades privadas no valor de 34 mil milhões de francos cfa.

Como consequência da medida governamental, segundo o jornal, o FMI decide não desbloquear o apoio financeiro no valor de 24 milhões de dólares que tinha decidido ceder à Guiné-Bissau. 

ANG/RTP/Africa/conosaba

BOTCHE CANDÉ QUER EVITAR PERSEGUIÇÕES E AJUSTE DE CONTAS




O novo ministro do Interior guineense, Botche Candé, que tomou posse na passada sexta-feira, defendeu que a sua missão estará concentrada na reconciliação dos guineenses.

O titular pela pasta do Interior afirmou também pretender travar qualquer tentativa de perseguição e ajustes de contas a qualquer que seja cidadão.

Botche Candé assim como o Ministro dos Negócios Estrangeiros, Ministro de Recursos Naturais e Secretário de Estado de Orçamento e Assuntos Fiscais, Soares Sambú, Epifânio Carvalho e José Adelino Vieira, tomaram posse esta sexta-feira, na Presidência da República.

Adão Ramalho
© e-Global/Conosaba

«AINDA SOBRE ACIDENTE DE VIAÇÃO» A IRMÃ (FREIRA) QUE ESTAVA A CONDUZIR A VIATURA NO MOMENTO DE ACIDENTE PODERÁ SER EVACUADA PARA TRATAMENTO NO ESTRANGEIRO



(UMA DAS) IRMÃS ENVOLVIDA NO ACIDENTE DE VIAÇÃO JÁ ESTÁ FORA DE PERIGO 

As irmãs que estavam envolvidas no acidente de viação de passado dia 18 já estão fora de perigo. A garantia é do director do serviço da ortopedia do hospital militar Valdimir Ravid esta manha.


Valdimir Ravid afirmou ainda que a irmã que estava a conduzir a viatura no momento de acidente poderá ser evacuada para tratamento especializado no estrangeiro, tendo adiantado que o estado clínico da mesma está em recuperação “mas resta alguns critérios de observação para posteriormente evacua-la para estrangeiro” apesar de estar muito traumatizada pela mutilação de dedos.

A superiora da congregação das irmãs envolvidas no acidente chegou esta manhã ao país para acompanhar a evolução do estado das sobreviventes e providenciar funeral das vítimas.

Entretanto, a respeito da agressão que envolve um agente de polícia de trânsito e um condutor, o responsável sublinhou que o condutor já se encontra consciente e a responder algumas perguntas e “achamos que vai recuperar com o tratamento diária a receber”, concluiu.

De recordar que o condutor em causa tinha agredido fisicamente com uma catana um agente de polícia de trânsito em pleno exercício de funções, provocando ferimentos graves no polícia, agressão respondida de mesma forma pelos colegas da vítima e neste momento os dois se encontram no hospital militar em tratamento.

Os agentes de polícia de trânsito envolvido no espancamento do condutor se encontram detidos na cela de 3ª esquadra em Bissau.

Por: Nautaran Marcos Có/radiosolmansi/conosaba

PLAN DE SAUVETAGE DE BANQUES PRIVÉES EN GUINÉ-BISSAU


Alfredo Balucun, Professeur  Master 1 Economie monétaire et Stratégies Financières

Plan de sauvetage de banques privées en  Guinée Bissau
                           par le Ministre des Finances, Geraldo Joao MARTINS

                                                  FORCES et FAIBLESSES

Les résultats préliminaires de la dernière mission du FMI dans notre Pays au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) notamment du plan de sauvetage de certaines banques privées, ont tout naturellement provoqué une vague de réactions, de débats dans la sphère économique, financière et monétaire. De mémoire, il n’y avait jamais eu autant de réactions concernant d’autres problèmes plus graves tel que leFonds pour la promotion de l'industrialisation des produits agricoles (FUNPI) où des millions de dollars se sont volatilisés entre les périodes 2010-2012. Le FMI et la Banque Mondiale y avaient injecté plus de 20 millions de dollars US  sans parler des pertes financières gigantesques des entrepreneurs et commerçants guinéens inhérentes à leurs recettes d’exportation de la noix de cajou…  Ces réactions toutes légitimes témoignent d’une part, l’amour que nous avons tous pour une Guinée Bissau émergente et la volonté de partager notre connaissance économique et financière, d’autre part. Tous ces sujets de grande importance nationale méritent des réponses analytiques objectives pour la compréhension de nos concitoyens  même si je reste persuadé que cette opération de sauvetage  coûtera encore plus chère aux contribuables du fait de sa remise en cause  prévisible par le nouveau gouvernement:
11)    Le conseil d’administration FMI a-t-il décidé de suspendre ou de remettre en cause sa collaboration économique et financière avec la Guinée Bissau en raison d’un mauvais sauvetage financier ? Généralement, c’est sur la base des résultats d’analyses économiques préliminaires de la mission que les experts prépareront un rapport qui devra être approuvé par la direction avant d’être présenté au Conseil d' administration du FMI pour discussion puis décision finale. En dehors de leurs déclarations préliminaires, les experts n’ont aucune compétence institutionnelle pour prendre des décisions. A ce jour, des dizaines de rapport sont en attente de validation par la Conseil d’Administration du FMI d’ici fin 2016 parmi lesquels la Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Tchad, Niger, Guinée Conakry, Guinée Bissau... Il n’existe donc à ce jour, aucune décision de suspension de collaboration avec notre pays contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre.
22)  A quand date cette demande de Facilité Elargie de Crédit (FEC) pour la Guinée Bissau ? La première demande date en réalité de 2012 avec le Gouvernement de transition dans un contexte politique de coup d’Etat. Cette demande a été réadaptée et approuvée en Juillet 2015 avec le Gouvernement DSP pour trois ans 17.040.000 DTS (environ 23,9 millions $, 120 pour cent du quota). En outre, le FMI a également conclu 2015 article IV consultation l'approbation de décaissement immédiat d'un montant équivalent à 2,84 millions de DTS (environ 4,0 millions $ US, 20 pour cent du quota de la Guinée - Bissau).
33) Que pouvait faire le gouvernement devant une situation économique très déplorable datant de cette période de gouvernance transitoire ? Renégocier le Programme de Financement Elargi pour mieux l’adapter à la nouvelle situation conjoncturelle : l’effondrement des marchés financiers, l’incapacité des banques à soutenir l’économie en manque  de liquidités, d’épargne et donc d’investissement, l’effondrement de la balance commerciale et de la balance des paiements, la paupérisation croissante de l’ensemble des  agents économiques. Cette situation économique catastrophique antérieure à la période de 2013, engendre des « prêts toxiques » qui fragilisent le fonctionnement des principales banques privées du marché, des entreprises, des particuliers et paralysent l’activité économique même si celle-ci ne repose pas essentiellement sur les réseaux bancaires mais  sur les réseaux parallèles. Pour ces raisons, le Gouvernement avait deux types de stratégies :
-          soit la relance par la consommation des ménages, spécifiquement à destination des populations démunies, rencontrant de profondes  difficultés soit plus de ¾ de la population. Une telle stratégie répondrait aux critiques formulées aujourd’hui mais aurait pour conséquence directe l’augmentation du taux d’inflation parce que tout simplement, nous ne sommes pas en période de croissance économique stabilisée.
-          soit la relance par l’investissement, par  des principales banques et institutions financières privées, principales distributrices des crédits dans le marché national. Cette stratégie avait pour but de stimuler l'activité du secteur privé, la priorité devrait être accordée à l'amélioration de l'environnement des affaires, et l'amélioration de l'infrastructure et l'accès aux services financiers. C’est également l’un des moyens d’entreprendre les réformes structurelles nécessaires pour renforcer la compétitivité et parvenir à une croissance diversifiée et inclusiveDes réorientations économiques et monétaires étaient  non seulement nécessaires mais urgentes au risque de voir s’écrouler tout le système économique, financier et bancaire de notre Pays.  Toutefois, l’injection des fonds publics pour sauver le système financier et bancaire « the Rescue » n’était certainement pas le meilleur remède pour un pays dont la balance commerciale et de paiement connaissent un déficit chronique. Le gouvernement avait-il d’autres choix devant la faillite prévisible du système bancaire ?Comme on a coutume de dire « entre 2 maux, il faut choisir le moindre ». C’est dire qu’aucune des solutions proposées par les uns et les autres n’était meilleure. Il est néanmoins regrettable que des consultations plus larges n’aient pas été organisées au-delà des partenaires directs concernés par le plan de sauvetage pour mieux informer l’ensemble des agents économiques de l’opportunité d’un tel choix qui les concerne. De même, il serait intéressant de savoir quelles sont les répercussions positives sur les banques secourues, sur l’emploi, sur les entreprises créées, sur la croissance économique donc sur le PIB bref sur le retour à l’investissement. Toutefois, le peuple connaît les résultats concrets qui ont été réalisés en matière de croissance, de création d’emplois dont le Guichet Unique  a été l’outil dynamisant, l’accroissement du nombre d’entreprises créées, la facilitation des formalités de création, l’accueil croissant de nouveaux investisseurs étrangers…Le seul tort du Ministère des Finance est peut-être  l’insuffisance de communication à travers des notes de conjonctures.
44)  A quelles conditions ces financements sont-ils obtenus ? Le FMI n’est pas une organisation caritative ou humanitaire qui prêterait de l’argent frais les yeux fermés ou sans compter, à n’importe qui. Non ! Toute intervention de l’Institution financière, FMI est conditionnée à la mise en œuvre des réformes structurelles convenues et à un suivi pointilleux de leur calendrier d’application. Une manière de confirmer que cette institution financière a donné son accord préalable en connaissance de cause  dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) après analyse  et diagnostic financier de la situation politique et économique de 2012 : gouvernement de transition suite au coup d’Etat avec toutes les conséquences macroéconomiques qui en découlent…Depuis plus de 15 ans, le gouvernement accuse chaque année un déficit chronique. L’Etat guinéen est obligé d’emprunter à nouveau pour couvrir leurs coûts de gestion et de structure ainsi que le paiement des dettes antérieures dont les intérêts et le remboursement de capital. Voici un exemple concret des arriérés d’un financement en date de 1993 en Guinée Bissau et dont les remboursements sont arrêtés en 1999 pour les raisons que nous connaissons tous pour être repris par le Gouvernement DSP en 2014.

Tableau des arriérés d’endettement au 20/04/2016 en euros :
Capital dû 1 ,6 7 5 ,6 0 7 .2 2 € soit 1 099 198 336 F cfa
Intérêts dû 2 8 8 ,6 6 8 .2 4 € soit 189 366 365 F cfa
Pénalités dues 2 9 ,8 8 6 .3 1 € soit 19 605 419 F cfa
Pénalités prévisionnelles de retard sur Capital et Intérêts dus 5 7 3 ,2 9 5 .7 0 € soit 376 081 979 F cfa
Pénalités prévisionnelles sur intérêts courus 787 955 € soit 516 898 382 F cfa
Grand Total 3, 355, 412.32 € soit 2 201 150 482Fcfa
Cet exemple concret illustre bien les conséquences économiques et financières que les générations sont obligées de supporter en raison des différents coups d’Etat, des gouvernements de transition successifs ou des gouvernements de gestion. Est-il normal qu’un Gouvernement de transition ou de gestion précaire signe des accords et des mémorandums économiques et financiers qui engagent le Pays pendant les 10 ou 15 prochaines années ? La stabilité politique et institutionnelle, la stabilité économique et financière sont les conditions sine qua nun pour le développement durable de la Guinée Bissau ! Nous pouvons tous y arriver par la mobilisation de chaque citoyen par une vision commune et par des stratégies convergentes.

Alfredo Balucun, Professeur  Master 1 Economie monétaire et Stratégies Financières
                             www.investirenguineebissau.com

PAIGC DENUNCIA EM COMUNICADO “CAÇA ÀS BRUXAS"


O PAIGC denuncia aquilo que se chama de “caça às bruxas perpetrado pelo Ministério Publico que resultou em tentativas de detenção dos ex-governantes indicando que o Secretário de Estado das Pescas foi convocado e ouvido durante mais de cinco horas depois do qual fixado uma coação restritiva, a Ministra da Saúde foi perseguida e ameaçada e, nem a presença de autoridades religiosas que a foram acompanhar, dissuadiu os perseguidores que seguiam em duas viaturas, tendo a viatura pessoal da Ministra da Solidariedade foi vitima de vandalismo dentro da garagem de sua casa, outros oito membros do governo incluindo o Primeiro-ministro, têm indicação de restrição dos movimentos e como se não bastasse as tentativas persistentes do Procurador-geral da República para o levantamento da imunidade parlamentar ao Presidente do Partido e assim poder ser submetido a coações e atrocidades.”
Conferir o comunicado: 
Comunicado de Imprensa
Cidadãos Guineenses,
Irmãos e Camaradas,
Têm chegado a este Secretariado Nacional e às várias instâncias do nosso partido, preocupações e inquietudes face aos últimos acontecimentos políticos no nosso país, associado à tentativa de consolidação e legitimação de um governo ilegal, bem como as iniciativas que este tem tomado sob orientação de um Presidente da República com pretensões executivas inconstitucionais. 

Assim, vimos então pela via do presente comunicado informar a todos os simpatizantes, militantes e dirigentes do partido, à população em geral e a Comunidade Internacional, ter tomado conhecimentoda tomada de posse por parte de um membro dirigente do partido, no posto de Ministro de Estado e do Interior,a convite pessoal e direto do Senhor Presidente da República. A esse propósito, o Secretariado Nacional esclarece que uma carta deste responsável do nosso partido dirigido ao Camarada Presidente mereceu a devida resposta, tendo lhe sido indicado a obrigação de respeitar a orientação do Bureau Político nessa matéria e que eventuais violações dos Estatutos do partido mereceriam sempre a imposição dessas disposições legais.

Entretanto, em nome da Direção Superior do Partido, o Secretariado aproveita esta ocasião, para denunciar a campanha em curso de mobilização dos militantes e dirigentes contra a direção e exorta a todos a cerrarem as fileiras e trabalharem no reforço da disciplina e coesão interna e no respeito e observância escrupulosas dos princípios do partido.

Irmãos e Camaradas,
Há evidências contundentes e cada vez mais gritantes de que o nosso país se mantem numa zona sombria com riscos da degeneração e tentativa de instalação de um regime ditatorial e absolutista. Senão:

Como compreender que se demita um membro do governo por presumível incompatibilidade, recusando subsequentemente e por repetidas vezes a sua nomeação para o lugar (alegando por escrito que essa pessoa não reúne condições para o cargo), meses volvidos vir a convidá-loe nomeá-lo ao mesmo posto acrescendo o título honorífico de Ministro de Estado, sem que nenhuma alteração de princípio tivesse acontecido nas alegações feitas pelo Presidente da República?

Como explicar que elementos outrora visados por sobre eles pender suspeitas de crime, serem agora dado ao beneplácito depuderem integrar um governo sem quaisquer questionamentos ou explicações?

Em que medida a coerência constitui um acto de responsabilidade para com o país ou aproveitar-se do posto para fazer oposição ao PAIGC e trair a confiança do Povo?E, será que se recolheram informações sobre os novos membros do governo, em matéria do seu registo criminal e de prestação pública? Consta que alguns membros deste pretenso governo não só foram julgados, mas sim condenados, não podendo em princípio ser ilegíveis a cargos públicos durante o período de cumprimento das penas – hoje estão encarregues das nossas finanças públicas e dos nossos recursos naturais, entre outros. Qual é a idoneidade dessa acção política do Presidente da República?;

Instituições à partida distantes do jogo politico (último caso, a Federação de Futebol) já sofrem da intervenção de forças especiais de segurança que assim transformam, por exemplo a guarda presidencial numa espécie de milícia para a proteção e promoção dos seguidores e apoiantes do Presidente. Paralelamente, combinam promessas a cargos públicos e avultadas somas em dinheiro com ameaças de destituição aos que não colaboram, como forma de assegurar o alinhamento de todos ao projeto;

A prestação de contas reiteradas vezes exigida levaram à criação de Comissões de Inquérito e Auditorias, é agora ignorada e substituída por atos públicos que constituem crime, em que se procede à entrega em mãos de cheques para despesas, sem especificar a proveniência nem assegurar o trânsito pelo Tesouro Público e muito menos os procedimentos para os objetivos que se anuncia.

Irmãos guineenses,
Camaradas

A nossa democracia está fortemente ameaçada e com ela a nossa liberdade. Uma liberdade que custou o sangue de muitos e bons filhos desta terra. Todos os cidadãos mas particularmente os militantes deste partido e todas as forças democráticas deste país devem sentir-se responsabilizados a defenderem a reposição e o respeito da ordem democrática e dos valores da liberdade, dando cada um o seu melhor, na denúncia destes atentados e no combate à tirania que se quer implantar através da ameaça, da perseguição e do abuso do poder.

Assumido o compromisso do envolvimento da Comunidade Internacional e dos parceiros nacionais na procura de uma solução negociada para a presente crise, como gesto de boa vontade e colaboração, os membros do governo legítimo do PAIGC e das forças defensoras da democracia, abandonaram as instalações do Palácio do Governo. Hoje são violentados de forma direta e grosseira e ilegal pelo Procurador Geral da República sem qualquer respeito pelos seus direitos fundamentais:

O Secretário de Estado das Pescas foi convocado e ouvido durante mais de cinco horas depois do qual fixado uma coação restritiva;

A Ministra da Saúde foi perseguida e ameaçada e, nem a presença de autoridades religiosas que a foram acompanhar, dissuadiu os perseguidores que seguiam em duas viaturas;

A viatura pessoal da Ministra da Solidariedade foi vandalizada dentro da garagem de sua casa;

O Secretario de Estado da Ordem Pública, um magistrado, foi coagido e fortemente ameaçado e, só a intervenção conjunta das autoridades religiosas e da comunidade internacional evitou a sua detenção na passada sexta-feira com o fito da humilhação e desrespeito durante o fim-de-semana;

Outros oitos membros do governo incluindo o Primeiro-ministro, têm indicação de restrição dos movimentos;

Tentativas persistentes do Procurador-geral da República para o levantamento da imunidade parlamentar ao Presidente do Partido e assim poder ser submetido a coações e atrocidades;

Irmãos, Camaradas
Para viver em paz, é preciso conquistar e defender essa paz. Para viver em liberdade, é preciso conquistar e defender essa liberdade.

O PAIGC, fiel aos seus princípios e à sua orientação ideológica renova a sua determinação de lutar e vencer os inimigos da democracia e do estado de direito democrático mas convoca a todos, cidadãos em geral e militantes em particular a se mobilizarem e envolverem nesta luta, que levará à verdadeira e definitiva conquista da paz e da liberdade.

Exortamos e apelamos, às organizações da sociedade civil e à Comunidade Internacional que assumam as suas responsabilidades neste processo, tendo em conta  os riscos de derrapagem deste processo, se medidas urgentes não são tomadas para travar a deriva politica, social e securitária a que estamos assistindo.

Viva o Estado de Direito Democrático
Viva o PAIGC
Viva a Guiné-Bissau

UÍS MANUEL CABRAL OUVIDO NO MINISTÉRIO PÚBLICO


O ex-secretário de Estado da Ordem Pública do Governo deposto, Luís Manuel Cabral, foi segunda-feira 20 de Junho, ouvido no Ministério Público, depois de na sexta-feira ter sido alvo de uma tentativa frustrada de detenção.

Carlos Pinto Pereira, Advogado do ex-governante disse que o seu constituinte foi ouvido, mas sem qualquer medida de coação e já se encontra na sua residência, e manifesta-se aberto a cooperar com a justiça.

O membro do Governo de Carlos Correia é supostamente acusado de desvios de fundos destinados aos Serviços de Informações de Segurança (SIS).

Recordamos que na sexta-feira, a residência de Luís Manuel Cabral esteve cercada por elementos da polícia, durante longas horas do dia, com intenção de deter e conduzi-lo à prisão da Segunda Esquadra para depois ser ouvido no Ministério Publico. O facto levou Luís Manuel Cabral, a refugiar-se durante o fim-de-semana na cúria diocesana de Bissau em busca de proteção, de onde saiu hoje para o Ministério Público.

“ESTADO É MAIOR DEVEDOR DE APGB COM MAIS DE CINCO BILHÕES DE FRANCOS CFA

  Não dá para acreditar mas leia a notícia para tirar ilações. “Estado guineense é maior devedor de APGB, com mais de cinco bilhões de fr...